MAISON T

MOA Privé

Site Champigny sur Marne (94)

Mission Réhabilitation d'une maison individuelle, loi MOP

Surface de plancher 120 m²

Coût des travaux 180 000€ HT

Performance RT2012

Statut Réalisé, livraison Mars 2023

Crédits Photo Robert Ferdinand + Malek Tahir

La maison d'origine date de la fin des années 1950. Initialement le rez-de-chaussée accueillait deux chambres, une cuisine d’été et un parking intégré au volume. Au premier étage se trouvait le séjour et cuisine, en plus de deux chambres, salle d’eau et WC. Depuis sa construction originelle, le pavillon a connu plusieurs transformations, qui se sont faites sans remise en cause de la distribution des pièces initiales. Cet état d’avant travaux faisait donc transparaitre en morcellement des pièces en étage avec des pièces d’eau mal disposées et trop petites, un dégagement disproportionné. Tandis qu’à rez-de-chaussée, on déplorait une distribution étriquée et l’absence de relations qualitative aux espaces extérieurs. Malgré cela, la construction présentait des qualités dont le projet a su tirer parti. La compacité du volume limitait grandement les éléments structurels à l’intérieur des espaces. L’emplacement et la géométrie de l’escalier existant offrait une déserte intéressante. Les façades en béton coulé en place de 25 cm d’épaisseur avait fait l’objet d’une isolation par l’extérieur sans qualité architecturale particulière mais au bénéfice du confort thermique. Autant d’avantages qui ont permis de revoir la distribution des pièces sans intervenir sur la structure porteuse, hormis la création d’une porte-fenêtre dans la cuisine. Mesure d’économie qui a permis d’alloué les moyens nécessaires au déplacement de la salle de bain et la création d’un WC à rez-de-chaussée en réponse au programme.

Sur la base de ce diagnostic : il s’agissait de réactualiser la maison pour les nouveaux occupants, en offrant un espace aux parcours fluides et avec des pièces aux proportions et volumes simples. Le projet porte ainsi une réflexion sur l’habitat individuel dans une dialectique sur entre espaces servis et espaces servant, pour reprendre les termes de Louis Kahn. Compte tenu du peu d’éléments structurel à l’intérieur du volume, le projet s’appuie donc sur un travail des « masses habitées » par des espaces de rangement aux profondeurs variés en réponse aux différents usages. Au rez-de-chaussée, ces masses partitionnent naturellement, sans aucune porte et hiérarchise les espaces autant qu’elles leur redonnent une forme claire. A l’étage, le réagencement des pièces d’eaux et trois chambres généreuses et bien pourvues en rangements.